Tout commence un vendredi soir où Sebass m'annonce qu'il ne sait pas s'il va venir en Lettonie mais qu'il va faire la Saint-Patrick à la source, c'est à dire où la guinness sort de la terre!
Deux heures plus tard, les billets sont réservés...
Je pars donc le vendredi 16 dans la soirée pour arriver 3h55 plus tard à Dublin, c'est à dire après tout le monde et surtout après les derniers bus de jour et sans savoir s'il ne faudrait pas que je dorme dans une rue de Temple Bar ou sous un pont. Heureusement, petit François avait un bien bel appartement avec des collocs suffisamment tolérants pour supporter 7 personnes en folie qui avaient décidé de venir se bourrer la gueule à Dublin.
La mission du vendredi soir fut donc de trouver le reste du groupe, en particulier mon hôte que je n'avais jamais rencontré et de qui je n'avais qu'un numéro de téléphone en tout et pour tout... Mais mon portable ne marchait pas... Finalement, je les trouve après 2h de marche sous la petite pluie fine qui m'est apparu comme typique. Après un petit concert de musique celtique (avec des reprises de Bob Marley!), nous rentrons à pied à la maison les estomacs plein de hamburger dégueulasse de chez "machin rocket" que finalement personne n'arrivera à digérer. Le trajet retour donne lieu à une visite guidée de la ville par Bertrand et moi qui nous laissons aller à une analyse digressive des différents noms sur les échoppes et les églises...
Le lendemain, suite à un problème de timing, nous ratons la parade mais pas le match de rugby de la France qui va nous permettre d'apprécier le fair play des Irlandais. Certains nous ont même féliciter de la victoire. Une fois l'estomac bien plein de guiness, nous avons changé de pub puis nous avons commis l'erreur d'aller manger... Nous savions tous que manger c'est triché mais cela nous a doublement pénaliser puisqu'ensuite il était impossible de pénétrer dans la plupart des pubs hormis un pub pourri en face du trinity college... Avec Fred et Karine, nous précédons les autres sur le chemin du retour sans grandes provisions liquides mais nous trouvons de quoi nous rassasier une fois arrivé surtout que François nous suivait de près avec des bières!
Le deuxième jour est celui de la visite d'une presqu'île au nord est de Dublin dont le nom m'a échappé mais que vous pouvez voir sur les photos car il s'agit des seuls clichés de nature! C'est très sympa mais aussi très froid car cette fois, la pluie est plus dense et se change parfois en neige. Ne sont venus que ceux qui avaient une veste et heureusement car il a fait très froid et nous avons apprécié à sa juste valeur le hot whiskey dans le bar de la moitié d'arriver. Il nous a cependant, fallu redescendre vers la gare et c'est toujours plus gênant de mettre des vêtements mouillés quand on a chaud que de les garder quand on a froid! Après une voyage en train qui nous fait apprécier la connerie des français... Dans le style "je parle fort de mes idées de merde en pensant que personne me comprend mais en espérant quand même qu'il y ait des français", je crois qu'on est tombé sur les champions du monde et je vous passerai le dialogue de merde! Je disais donc avant d'être assez grossièrement interrompu par moi-même, qu'après un voyage en train nous retrouvons les quatre moins courageux sérieusement éméchés dans un burger king pour aller boire de la bière afin de célébrer le dernier soir en leur présence! Après un départ frileux, la soirée prend son vol quand nous décidons de boire la dernière bière dans un bar sur le chemin du retour. Il faut savoir qu'à Dublin, il y a temple bar pour les jeunes et les touristes et il y a des pubs partout dans le reste de la ville pour les irlandais et c'est la qu'on a rencontré Joey. Un magicien de 40 ans qui parlait une langue inconnue. Le seul véritable tour de magie qu'il est réussi à faire, c'est de tenir sur ses orteils alors qu'il était passablement bourré! On a bu quelques bières puis on est parti quand ils ont décidé qu'il fallait fermer le bar... De retour à la maison, certains ont continué de picoler (ce qui a failli coûter un avion à Bertrand)...
Le dernier jour, je le passe tout seul, à visiter le centre ville, Trinity college et Christ's church et à dormir sans anecdotes particulières si ce n'est que j'ai mangé de la tartiflette, chose qui ne m'était pas arrivée depuis des lustres!
Enfin, je retourne vers Riga après avoir pu apprécier la sécurité de l'aéroport de Dublin... J'ai vu trois femmes aller jusqu'à un avion sans aucun contrôle... Une porte d'accès au pistes qui sonne 10 minutes sans que personne ne décide de venir la fermer, pas même les agents de sécurité qui se trouvaient à 10 mètres! Si jamais une attaque terroriste part de Dublin, ça ne m'étonnera qu'à moitié!